L’incidence des notes de la dictée dans les résultats scolaires en République du Congo : cas des élèves du CM2 dans la circonscription scolaire d’Ignié

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Fulbert EKONDI

Résumé

Le problème des contreperformances des élèves et étudiants en orthographe est devenu un drame général qui décrédibilise notre système éducatif. Cette étude montre que les faibles notes en dictée au CM2 présentent un déficit de points, qui, pourtant n’influence pas de façon décisive les résultats scolaires des élèves. Le déficit de points est largement compensé par les bonnes notes d’autres disciplines telles que les arts plastiques, la lecture, la poésie, les questions de cours, qui contribuent à la réserve des points qui permet l’admission des élèves. Cette étude suggère que soient définis les profils de sortie du primaire, du collège, du lycée et des écoles de formation des enseignants. Profils qui doivent privilégier, la capacité de bien écrire, d’écrire sans faute en français par l’apprenant congolais. Et qu’une forte incidence des notes de la dictée soit redéfinie grâce à l’attribution d’un fort coefficient et d’une note éliminatoire dans la pondération, dans le calcul de la moyenne d’admission de nos élèves au BEPC et aux différents concours d’entrée dans les écoles de formation des enseignants. La dictée devra désormais être enseignée du primaire jusqu’à l’université.

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