De la faible socialisation à la faible participation politique des étudiants de l’université de Kara

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Tamégnon YAOU

Résumé

L’avenir de l’Afrique dépend en grande partie des jeunes au vu de l’évolution rapide du nombre de ceux-ci. Plusieurs défis se posent aux gouvernants quant à la prise en charge de cette jeunesse dans plusieurs domaines comme : l’éducation, la santé, l’emploi, etc. Pour que les jeunes soient utiles à la société, il faut qu’ils s’engagent, et pour ce faire les adultes se doivent de leur transmettent les valeurs, les savoirs et savoirs faire utiles pour le vivre ensemble. C’est par le processus de socialisation politique que cela est possible. Dans le contexte actuel, ces jeunes sont-ils suffisamment informés des activités politiques des adultes ? S’intéressent-ils aux activités politiques ? Comment perçoivent-ils la politique ? Après avoir interrogé 250 étudiants des cinq facultés de l’université de Kara par un questionnaire structuré, sur la base d’un échantillonnage par quotas, il ressort que les jeunes s’intéressent peu aux questions politiques. Que ce soit en famille, ou dans les groupes secondaires de socialisation, les étudiants ne semblent pas être intéressés par les activités politiques. L’insuffisance communicationnelle avec les adultes et la perception que les jeunes ont de la politique et des dirigeants politiques participent à renforcer cette attitude d’analphabétisme politique.

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