Analyse de l’appui de la coopération Suisse à l’éducation non formelle au Burkina Faso

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P. Marie Bernadin OUEDRAOGO

Résumé

Cet article a pour objectif d’examiner les différents appuis de la Coopération Suisse depuis ces dix dernières années. Il s’agit aussi d’analyser les forces et les faiblesses de ces appuis et d’identifier l’impact de ces appuis sur les bénéficiaires que sont les apprenants, les opérateurs et le système éducatif burkinabè. L’approche qualitative est utilisée dans cette étude pour mener des investigations à travers des entretiens individuels avec des autorités administratives, des responsables de structures de mise en œuvre des alternatives, des membres du Bureau de la Coopération Suisse (BUCO). Des focus groups sont aussi organisés avec des acteurs diversifiés (bénéficiaires directs), en tenant compte du genre. Ces entretiens ont été complétés par une recherche documentaire. Il ressort de cette investigation que de façon unanime, les répondants apprécient très positivement les efforts de la Coopération Suisse en faveur du développement socio-économique du Burkina Faso, malgré des difficultés de toutes natures. Les appuis institutionnels et financiers constants et consistants aux FONAENF ont permis des centaines de milliers d’apprenants (adultes et jeunes) à s’alphabétiser et à apprendre des métiers. Les apprenants ont vu leurs vies changées positivement. Au niveau institutionnel, la Coopération Suisse a contribué à installer un dialogue politique sérieux, sincère, inclusif et productif dans le secteur de l’éducation. Toutefois, la Coopération Suisse doit revoir certains principes comme l’arrêt de financement direct des OSC ainsi que le non remboursement des préfinancements. Cela pose le problème de pérennisation des acquis dus aux soutiens extérieurs.

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