Les épreuves de géographie au Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) au Burkina Faso : la question de la qualité au cœur d’une réflexion didactique

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Éric Walièma SOMÉ
Janvier ZOUGMORÉ

Résumé

Les réformes des examens scolaires entreprises en 2021 par les autorités burkinabè en vue de la certification des acquis des apprenants, notamment au Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) en Histoire-Géographie, ont suscité des crises qui ont émaillé le déroulement des activités pédagogiques au cours de l’année scolaire 2020-2021. Ces réformes qui visent à instituer le sujet unique au lieu de deux au choix et les réactions qu’elles ont suscitées, révèlent, une fois de plus, la profondeur et l’ampleur de la question de la qualité des épreuves dont la longueur et le manque de pertinence ont été à maintes reprises soulignés par plusieurs auteurs. Face à cette réalité, la réflexion qui se veut permanente entend se focaliser sur la qualité réelle des épreuves de Géographie au BEPC. Outre leur longueur, quels reproches peut-on faire aux épreuves d’évaluation certificative d’histoire-géographie à l’examen du BEPC au Burkina Faso ? Pour répondre à cette interrogation, la démarche adoptée recourt à une approche mixte à dominante qualitative. Elle analyse des données provenant des acteurs de terrain et celles issues d’analyses documentaires. En menant la réflexion sur les deux dernières sessions du BEPC et à la lumière des tableaux de spécifications de la Direction générale des examens et concours, cette recherche aboutit à la conclusion que les épreuves de géographie proposées à l’examen du BEPC pêchent par leur faible qualité au regard des insuffisances relevées au niveau de la validité et de la fiabilité.

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